Pourquoi le vélo ? Parce que c’est bon pour la santé

 

22 Août 2021

Le vélo est un mode de déplacement qui est à la fois bon pour votre moral et bon pour votre santé. Les cyclistes en sont convaincus et de nombreuses études le démontrent : d’après l’OMS 30 minutes de vélo quotidien (soit un trajet de 4 km aller/retour) réduit de 30% le risque de développer une maladie (maladies cardiovasculaires, diabète, cancer, stress) ! 

Faire du vélo au quotidien présente des effets bénéfiques à court terme

 

Le mode de transport que l’on choisit au quotidien a un impact direct sur notre activité physique. 78% des français ont une activité physique inférieure aux recommandations de santé publique. Nos modes de vie contemporains sont de plus en plus sédentaires et d’après l’ADEME choisir un mode de transport motorisé entraîne une réduction de 16% du nombre de pas que l’on fait quotidiennement.

La pratique du vélo comme moyen de déplacement permet au contraire de pratiquer une activité physique aux bienfaits immédiats : meilleure forme, renforcement du système immunitaire et meilleur sommeil.

 

 

Contrairement aux idées reçues, le cycliste est moins exposé à la pollution

 

La pollution de l’air en ville et les particules fines sont responsables de 48 000 morts par an. Certaines particules sont cancérigènes ou peuvent causer des maladies respiratoires ou cardiovasculaires. 

Contrairement aux idées reçues, le cycliste en ville est exposé à des niveaux de monoxyde de carbone jusqu’à dix fois moindres qu’un automobiliste (et 5 à 2 fois moins pour les autres particules). Ces différences s’expliquent par le fait que l’automobiliste se trouve dans un habitacle fermé, alimenté en air par des entrées situées au niveau des pots d’échappement de ceux qui le précèdent. Tandis que le cycliste n’est exposé qu’au niveau moyen de pollution constaté en ville, au même titre que les piétons.

Aussi, dans les transports en commun et notamment les transports souterrains à Paris, la pollution de l’air dans les stations est supérieure à l’air extérieur (en moyenne à 28 microgrammes de PM10 par m3 en extérieur à Paris). Elle dépasse même de manière presque quotidienne le seuil d’alerte de 80 microgrammes de PM10 par m3, avec selon les stations une moyenne annuelle pouvant atteindre 153 microgrammes de PM10 par m3 et des pics pouvant aller jusqu’à 300 microgrammes de PM10 par m3.

 

La pratique du vélo est également bénéfique à long terme

 

A long terme la pratique du vélo rallonge l’espérance de vie et réduit le risque de mortalité de 30 % puisqu’elle améliore le fonctionnement du cœur, préserve le cerveau et permet de réduire significativement le risque de contracter des maladies telles que le diabète, l’hypertension et certains cancers.

Pour en ressentir les effets, pas la peine de vouloir faire de son déplacement quotidien un challenge sportif : chacun peut aller à son rythme, et la plupart des distances domicile-travail s’accommodent d’un trajet en vélo entre 10 et 30 minutes ! Les personnes en moins bonne condition physique ou ayant des trajets plus longs, peuvent aussi choisir d’utiliser un vélo à assistance électrique (VAE) qui permettra d’effectuer ce changement de mode de déplacement tout en douceur et sans en diminuer son intérêt pour la santé !

Les cyclistes se sentent en meilleure santé et ont un meilleur moral 

 

Si la pratique du vélo est si bénéfique c’est aussi car, comme la pratique de tout sport, elle permet la libération d’endomorphines, l’hormone du plaisir. Les effets sur la santé se ressentent donc également sur le moral au quotidien. 

Des études montrent que les cyclistes se sentent en meilleure santé que d’autres usagers (automobilistes, usagers du bus ou du métro, marcheurs). De plus, 12 mois après être passés au vélo pour se rendre au travail, les anciens automobilistes se considèrent en meilleure santé qu’avant ! 

 

Si l’on est sensible aux particules ou si l’on souhaite faire attention à sa santé, il est donc préférable de se déplacer à vélo ou à pied. Et c’est prouvé : le vélo donne la pêche !!

 

 

Sources : 

The commuting and wellbeing study (2017).

ADEME – Infographie de la mobilité 2020 – http://multimedia.ademe.fr/infographies/infographie-la-mobilite-ademe/

ADEME – 2016 – Privélégier les modes actifs de déplacement – https://www.ademe.fr/collectivites-secteur-public/integrer-lenvironnement-domaines-dintervention/mobilite-transports/privilegier-modes-actifs-deplacement