Vadrouiller à vélo pendant ses vacances, conseils pratiques

25 juin 2025

Voyage à vélo liberté

Pendant l’été (et les vacances en général), de nombreux·ses bénévoles Cocyclette partent en vadrouille à vélo, retrouvez ici tous leurs conseils pratiques pour voyager à vélo ! Dans un prochain article nous vous raconterons nos anecdotes et souvenirs de cyclotourisme ! 

Choisir et planifier son itinéraire

Il existe des milliers de bonnes raisons de voyager à vélo, pour n’en citer que quelques unes : le voyage à vélo permet de réduire son empreinte carbone, de découvrir en profondeur un territoire en toute indépendance, de s’aérer l’esprit, de prendre le temps, de faire du sport, de faire de plus facilement de belles rencontres, de moins dépenser, de vivre des aventures qui changent de l’ordinaire …

Maintenant que vous êtes convaincu.es que le voyage à vélo est fait pour vous, comment se préparer ?   

Dans un premier temps, on vous conseille de choisir un parcours en fonction de vos capacités physiques (quand on débute on estime qu’il faut compter environ 50 à 60 km par jour, en fonction du dénivelé du parcours) et de vos envies (passer toute la journée sur la selle ou faire de nombreuses pauses pour des visites). Une fois le nombre de kilomètres décidés, il existe de nombreux sites qui permettent prévoir des itinéraires, que ce soit : 

  • En France, presque toutes les régions développent le tourisme à vélo avec de nouveaux itinéraires. La porte d’entrée sur les informations nationales : www.francevelotourisme.com/ 

Vous pouvez également décider de ne pas suivre une véloroute préétablie, mais elles ont l’avantage d’être balisées et généralement on y retrouve différents types d’aménagements (pistes cyclables, voies vertes, départementales peu passantes…)

Une fois que vous avez décidé dans quelle région vous vouliez voyager à vélo, vous pouvez tracer et suivre plus précisément votre itinéraire soit sur une carte ign, soit à l’aide d’une application mobile, on vous conseille géovélo, komoot ou encore maps.me.

Vélos bus

Rejoindre le début de son itinéraire

Pour rejoindre le départ de votre itinéraire, plusieurs options s’offrent à vous : l’aventure peut débuter dès qu’on sort de chez soi, mais on peut également avoir envie d’aller plus loin : 

  • le vélo dan le train : il existe plusieurs cas de figure
    • dans le transilien ou rer : vous pouvez voyager gratuitement avec un vélo non démonté mais uniquement hors périodes de pointes (donc en semaine entre avant 6h30, entre 9h30 et 16h30 ou après 19h30 et tout le temps le week-end) 
    • dans le ter (et Intercités) : il est en général gratuit de voyager avec son vélo non démonté en TER mais il faut souvent réserver une place pour son vélo à l’avance. Attention : la plupart des espaces vélos sont à réserver directement sur les sites TER régionaux (et non sur sncf connect comme votre billet de train).  
    • dans le tgv, intercité ou ouigo : en général la réservation est obligatoire et payante (10€),tous les trains n’ont pas forcément de place pour les vélos non démontés, il faut parfois démonter son vélo (retirer les deux roues et tourner le guidon) et le mettre sous housse.
  • le vélo dans le bus : certaines compagnies de bus nationales ou internationales (par exemple Flixbus) propose un rack à vélo à l’arrière du bus, une manière économique de voyager loin avec son vélo sans avoir à le démonter. 
  • le vélo dans la voiture : il est possible de mettre son vélo derrière la voiture, soit à l’aide d’un porte vélo, soit dans une remorque. 
  • le vélo dans l’avion : toutes les compagnies aériennes acceptent en général de prendre un vélo en soute en réservant un supplément bagage spécial (il faudra veiller à bien protéger son vélo démonté soit dans une housse rigide soit dans un carton avec des protections). 

Cas des vélos spéciaux : les vélos pliants sont a priori acceptés tout le temps sans condition (parfois une housse vous sera demandée), les vélos cargos, tandems ou remorques sont rarement acceptés dans les transports publics, renseignez vous en fonction des dimensions de votre vélo. Concernant les VAE, les mêmes règles s’appliquent que pour les vélos musculaires, attention cependant au poids si vous souhaitez le mettre sur un porte vélo à l’arrière d’une voiture ou pour certains trains dans lesquels il faut porter le vélo (marches à l’entrée du wagon ou crochets). 

 

Enfin, si vous avez besoin d’aide pour vous lancer, il existe des organismes qui organisent des voyages à vélo (en groupe ou pas) : la mad jacques, bivouak.cc, la clacyclo, l’alter tour, nomade aventure, la bicyclette verte … 

Vélo chargé sacoches

L’équipement pour voyager à vélo

Une fois votre itinéraire prêt, vous devez encore choisir avec quel vélo et équipements vous allez voyager, on vous conseille de privilégier un vélo robuste en acier ou en aluminium avec des pneus larges permettant de passer sur tous types de chemins. Il existe bien sûr plusieurs possibilités de vélo : un VTC (vélo tout chemin), un VTT (vélo tout terrain), un gravel (mix entre un vélo de route et un vtt) , une randonneuse, ou tout autre vélo qui vous convient et sur lequel vous êtes confortables durant plusieurs heures …  

Concernant les bagages, il y a plusieurs écoles : vous pouvez décider de mettre un porte bagage à l’arrière ou bien seulement à l’avant ou bien réparti entre les deux ; il existe l’option remorque à accrocher derrière son vélo, ou encore l’option bikepacking, à savoir équiper le vélo de sacoches de selle, sacoches de cadre et sacoches sur le cintre directement pour plus de légèreté.

Et pour remplir les sacoches, en fonction du type de voyage que vous souhaitez faire (en camping, en dur …) il faudra penser à : 

  • du matériel pour dormir si vous dormez dehors 
  • des vêtements adaptés à la météo
  • une trousse de toilette et pharmacie
  • une trousse mécanique
  • de l’eau, de la nourriture et éventuellement une popote
  • des éclairages, un gilet et un casque
  • une carte, un gps, un téléphone et une batterie externe

Dans tous les cas, il faut privilégier du matériel pratique, multi usage et léger ! 

Camping vélo

Où dormir et comment se ravitailler en voyage à vélo ?

Vous voilà enfin prêt·e à partir sur les routes bien équipé·es, il reste à se poser la question de la logistique concernant l’hébergement et la nourriture.  

Pour dormir, vous pouvez choisir l’option : 

  • “en dur” : soit dans un hôtel, un gîte d’étape, un gîte collectif, un accueil vélo (vérifiez en amont la possibilité de stationnement pour votre vélo) 
  • en tente : en “camping sauvage” (bien se renseigner sur les règles en fonction de l’endroit où vous êtes), en camping classique (on trouve généralement toujours une place pour une petite tente et un vélo mais ça peut valoir le coup d’appeler à l’avance pour réserver un emplacement). Il existe un super réseau d’hébergement entre voyageurs·euses à vélo : warmshowers !

Dans tous les cas, veillez à toujours attacher votre vélo la nuit et garder vos affaires de valeur dans la tente. 

En voyage à vélo il faut être vigilant à avoir une bonne alimentation et hydratation, petit tip de pro : en France vous trouverez de l’eau potable dans tous les cimetières si vous ne trouvez pas d’autre fontaine. Pensez à avoir des barres énergétiques, des fruits secs ou des mélanges de noix pour les coups de fatigue, essayer de manger un maximum de fruits et légumes mais donnez également une bonne place aux féculents dans vos repas. Vous aurez le choix de vous arrêter dans des marchés, supermarchés, restaurants …    

Vélos devant la mer

Vous verrez, le voyage à vélo une fois qu’on y a gouté, on ne peut plus s’en passer !

On vous souhaite un bel été, on revient très vite pour vous raconter nos récits de voyage à vélo !